Depuis des années, je fais allégrement l'impasse sur un point du programme : les propositions subordonnées relatives. Trop compliqué, superficiel et en plus, j'avoue, je ne suis pas très au clair avec le concept ...
Cette année j'ai adopté une démarche d'apprentissage fortement inspirée de la pédagogie Montessori en grammaire. Grâce aux ateliers, mes élèvess se sont exercés et ont réinvesti les apprentissages toute l'année. C'est pourquoi je me suis lancée dans l'aventure des propositions subordonnées relative avec mes élèves.
Oh !! surprise : non seulement ils ont compris (chose déjà extraordinaire) mais ils ont été très enthousiastes. Je cite : "C'est trop facile, c'est amusant, j'aime bien, on peut encore en faire ..." Autant dire que je ne me sentais plus de joie ...
Et cerise sur le gâteau :
(une élève de CM1) "Maîtresse, dans ces phrases, les propositions sont séparées par des conjonctions de coordination.
(Mes CM en coeur) - Mais ou et donc or ni car . Elle a raison !!
- Maîtresse, comment elle s'appelle cette proposition ?
(Moi, naïvement et encore sous le choc) - Ce n'est pas au programme les enfants, je ne vais pas vous embrouiller avec des mots compliqués. Vous verrez ça au collège."
Protestation générale dans la classe. Voilà comment j'en suis venu a enseigner les propositions juxtaposés, coordonnées ... à des élèves trop contents ...
Grande, très grande émotion ...
Ce sont ces moments là qui nous rappelle pourquoi on fait ce métier et qui nous font oublier tous les jours de galère où rien ne fonctionne ...
Venons-en à ce qui nous intéresse : mais comment ai-je fait ?
Et bien moi, rien ! J'ai appliqué ce que j'ai lu sur ces différents sites et ai utilisé les doc qu'ils proposaient :
le petit roi enfant autiste : les propositions et les pronoms relatifs
Merci à eux pour leur partage qui a fortement enrichi ma pratique !!!
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